« Il me permet de vivre sans hurler en permanence. » Amélie et Sandra avaient déjà témoigné en décembre, en vidéo sur notre page LinkedIn, pour dire leur peur de perdre l’accès au cannabis médical. Leur message était clair : ce traitement change leur vie. Grâce à la mobilisation des patients, des professionnels de santé et des associations, l’accès a été prolongé jusqu’en mars 2026. Mais ce sursis reste fragile.
Le cannabis médical n’est pas une solution de confort. Pour certains, c’est le seul traitement efficace. Ces voix doivent continuer à être entendues.

Un répit pour les patients, mais une incertitude qui persiste
L’expérimentation cannabis médical est prolongée jusqu’en mars 2026 : un soulagement pour les 1 200 patients concernés, mais toujours aucune garantie sur la généralisation de l’accès à ces traitements. Pascal Douek, médecin, patient et membre actif de CannabiSanté, salue cette annonce comme « un signal extrêmement positif », tout en rappelant que des milliers d’autres patients restent sans solution.
Alors que le gouvernement engage des discussions avec l’Europe, il est temps de sortir de la logique d’expérimentation et d’avancer vers une généralisation encadrée.
Chez CannabiSanté, nous poursuivons notre mobilisation pour que cette prolongation ne soit pas une simple parenthèse, mais le début d’une vraie reconnaissance du cannabis médical en France.

Enfin une étape concrète vers la généralisation en France !
Après quatre ans d’attente pour les patients en impasse thérapeutique, les choses avancent enfin : selon France Inter, deux textes sont en cours d’élaboration pour encadrer la prescription du cannabis médical et son mode de production. Un signal fort qui marque une étape clé pour les patients en impasse thérapeutique, qui attendent depuis quatre ans l’accès pérenne à ces traitements.
Prochaines étapes ?
• La transmission des textes à la Commission Européenne dans le cadre de la procédure TRIS (EU) 2015/1535, une étape cruciale pour vérifier leur conformité au droit de l’Union.
• L’avis de la Haute Autorité de Santé (HAS), récemment saisie par le ministère de la Santé, qui se basera sur les deux évaluations de l’expérimentation ayant mis en avant une amélioration significative des symptômes et l’absence d’effets secondaires inattendus.
Chez #CannabiSanté, nous saluons cette avancée et restons mobilisés pour garantir que cette généralisation réponde aux besoins des patients et des professionnels de santé.

Cannabis Médical : un dossier enfin relancé, mais une urgence demeure
Nous saluons l’annonce du ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, concernant la saisine imminente de la Haute Autorité de Santé (HAS) pour évaluer l’intérêt du cannabis médical dans la prise en charge de la douleur. C’est une étape importante qui pourrait enfin permettre de structurer une filière attendue par de nombreux patients et professionnels de santé.
Cependant, l’urgence demeure. À ce jour, l’accès aux traitements est garanti uniquement jusqu’au 30 juin 2025, et aucune solution pérenne n’a été mise en place pour les patients traités dans le cadre de l’expérimentation. Nous espérons que la validation et notification des textes d’application ne retardera pas davantage la mise à disposition des médicaments et qu’une réponse rapide sera apportée pour éviter une interruption brutale des soins.
Nous appelons donc à une décision claire et rapide pour assurer la continuité des traitements et permettre aux patients de bénéficier d’une prise en charge adaptée à leurs besoins.

[À lire dans Libération] : Monsieur Bayrou, ne laissez pas de côté les patients en impasse thérapeutique !
Cette tribune, publié ce matin dans Libération, rappelle l’urgence d’agir pour garantir la continuité des traitements à base de cannabis médical en France. À seulement quelques jours de la fin de l’expérimentation nationale, prévue le 31 décembre 2024, les patients et professionnels de santé sont plongés dans une inquiétude croissante.
Chez #CannabiSanté, nous soutenons pleinement cet appel. Le cannabis à usage médical, utilisé dans des cas d’impasses thérapeutiques, représente une véritable avancée pour les patients atteints de pathologies graves. L’arrêt brutal de l’expérimentation priverait des milliers de malades d’un traitement essentiel, bouleversant leur qualité de vie.
Nous appelons les décideurs politiques à écouter cet appel urgent et à agir immédiatement pour éviter une rupture inacceptable.
